mai 09, 2002


On m'a expliqué un truc, hier, à propos du fonctionement du Cerveau..
A l'interieur de chaque cellule, il y a une molécule en forme de tube; un tube, donc, dont la paroi est formé d'un maillage d'atomes, formant une sorte d'ossature à chaque cellule, y compris donc, les neurones.. des micro-tubules qu'ils appellent ca..
Bon, on a des tubes dans les neurones... et alors?
Ben..paraîtrait que ces tubes soient si fins, qu'à l'interieur, se passe des phénomènes quantiques gravitationnels..
Je sais pas ce qui ce passe au juste (et d'ailleurs personne ne sait non plus) mais j'ai ma petite théorie :
Visualisons un neurone... bon, vous y êtes?
bon, on va se rapprocher un peu plus...... on passe la membrane, on entre dans le noyau... et hop! là, y'a le micro-tubule en question !!
bon, maintenant, on a un joli petit tube devant nous.. maintenant, le truc, c'est d'imaginer ce petit tube creux, avec, à ses 2 extremités, un trou noir et son contraire à l'autre bout (source blanche, on va appeller ca..)..comme un aimant, quoi..+ et -.
Maintenant, ma théorie, c'est que l'interaction entre un point qui ejècte des particules, plus l'autre qui aspire, couplé à l'environement electro-chimique (le neurone), formeraient une espèce de 'micro-vortex' gravitationnel contenu à l'interieur du tube, qui couplé en réseau avec chaque neurone, seraient le(s) siège(s) de la conscience..
C'est à dire que la conscience ne serait qu'un réseau, soit une certaine "configuration" de champ électro-magnetique..
Donc, voilà, ca me fait bien tripper comme idée, ca..

mai 06, 2002


Le train s'arrête à quai, lentement, les freins crissent, les portes automatiques s'ouvrent... je monte... fin prêt à rentrer chez moi après une fade journée de travail.
Une certaine mélancolie s'est emparée de moi, cet après-midi; un "je ne sais quoi" qui me taraude, quelque chose au niveau silencieux, insaisissable.
Mon esprit se rouvrant sur l'extérieur, je vois le paysage urbain, gris défiler sous moi, à travers moi; se transformant lentement. Le flou grisâtre se ponctue peu à peu de tâches vertes... seul le ciel reste d'une netteté implacable malgré la vitesse, comme si le ciel restait immuable et éternel malgré son inconstance..
D'une journée ensoleillée, se regroupent à l'horizon de lourdes masses sombres gorgée d'eau.. Une impression de majesté solennelle, une lourdeur imposante, oppressante..
Très vite, la voûte céleste s'aplatie d'un couvercle gris sombre, écrasant toutes pensées positives, la non-couleur des cieux se déteignant lentement dans mes pensées, qui deviennent de plus en plus obscures...
Plus d'horizon, plus d'espérance, rien qu'un lourd fardeau nuageux que la vitesse relative du train n'arrive pas à dissiper.
Le trajet se termine, de fins traits d'eau giflent la vitre comme autant d'avertissements glacés. Mon regard s'élève quelque peu, l'œil attiré par une tache lumineuse...
Et là, dans une percée de cette couche nuageuse, un écoulement de bronze éclatant éclabousse la robe grise et uniforme, coulant sur la terre comme du métal fondu. Mais bien vite, l'œil s'habitue, et même le précieux métal fondu se révèle terne, clinquant, comme une fausse note impromptue, quelque chose de dissonant… déçu, tout d'un coup..
Le train s'arrête à quai, lentement, les freins crissent nouveau, la pluie se met vraiment à tomber, les portes automatiques s'ouvrent... je sors...

Le ciel s'est rebouché.